Le 7 février est la fête de la Bienheureuse Rosalie Rendu. Notre société doit beaucoup à cette femme remarquable. Sans son influence, on ne peut s'empêcher de se demander comment ce petit groupe d'étudiants bien intentionnés aurait pu établir ce qui est devenu la Société de Saint-Vincent de Paul. Nos fondateurs étaient des fils de familles assez solides sur le plan financier pour les envoyer à Paris étudier le droit ou la médecine. Aucun ne connaissait les terribles situations qu’ils rencontreraient dans les quartiers les plus pauvres de cette ville. Quand le jeune Frédéric Ozanam a annoncé: "Allons vers les pauvres!" Les intentions du groupe ont été inspirées par Dieu, mais elles n'étaient pas préparées.

La réputation de sœur Rosalie avait atteint Emmanuel Bailly qui lui avait envoyé ces étudiants avides d’instructions et de conseils. Cette femme d’une grande compassion, d’une énergie sans fin et d’un véritable amour pour «ses pauvres» a été en mesure de guider, de partager et de guider ce qui deviendrait la voie vincentienne: visiter les voisins dans le besoin, exercer son ministère avec amour, respect, justice et joie.

La bienheureuse Rosalie a assuré la fondation de notre Société, mais elle a accompli beaucoup plus de choses dans ces quartiers pauvres. Elle forma de jeunes sœurs, créa une clinique gratuite, une école, une pharmacie, un club de jeunes et un foyer pour personnes âgées dépourvues de ressources. Notre devise de la SSVP, "Aucune œuvre de charité n'est étrangère à notre société" aurait pu être modelée sur la vie de la bienheureuse Rosalie. Elle était aimée et admirée par les riches et les pauvres.

Les Vincentiens connaissent certains des messages de la bienheureuse Rosalie. Nous les prenons comme les nôtres.


Inspirée par la bienheureuse Rosalie Rendu, poursuivrons notre mission d'amour. Que son exemple soit notre lumière alors que nous marchons sur le chemin tracé par nos fondateurs.

Denise