QUATRIÈME DIMANCHE DU TEMPS DU CARÊME

Évangile - Luc 15 : 1-3, 11-32

Jésus disait cette parabole : «Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'»"

Réflexion:

Dans la parabole, c'est le père qui représente pour nous la miséricorde de notre Père céleste. Le fils prodigue est amené à la repentance parce qu'il «mourait de faim». Il ne fait rien pour mériter la réponse du père sauf pour se repentir et revenir. Qu'est-ce qui nous amène à décider de nous repentir? Comme le fils prodigue, "changer nos esprits" est probablement précipité par un catalyseur spécifique - probablement pas la faim physique, mais possible par la faim spirituelle. La pénitence du carême peut être le facteur externe qui nous amène à réaliser que notre vie est beaucoup plus riche lorsque nous nous détournons de nos voies pécheuses pour nous tourner vers Dieu qui donne la vie. (Liturgie vivante, p.84)

Méditation Vincentienne:

Cette parabole nous en dit le plus sur le sens de la conversion et se trouve dans deux verbes. La demande que le fils cadet fait à son père est la suivante: "Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient " Vers la fin de la parabole, lorsque le fils cadet rentre chez lui, la requête qu'il fait à son père est la suivante: "Père, Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.." Entre le "donnez-moi" au début et le "Prends-moi" à la fin se trouve l'histoire de la conversion. Il existe une attitude tout à fait différente exprimée dans la phrase «donnez-moi mon argent» et «Prends-moi comme l'un de vos employés embauchés». Dans l'histoire de la conversion, vous constaterez que le point de départ est une demande égoïste et que le point final est la volonté d'être un serviteur. (McCullen, des choses profondes, p.698)

Discussion: (Partagez vos pensées sur les lectures après un moment de silence)

       Avez-vous vécu une conversion de "donnez-moi" à "faites de moi votre serviteur?"

Prière de clôture:

       En nous abandonnant à la volonté de Dieu,
             -Père, nous venons vers vous.
       En permettant à la prière de changer nos vies,
             -Père, nous venons vers vous.
       En passant de "donnez-moi" à "faites de moi votre serviteur"
             -Père, nous venons vers vous. Amen